Conception petite enfance
De la conception à la naissance, tout ce que vivent, ressentent les parents est ressenti et intégré par le futur bébé.
Cela commence dès l'annonce de la grossesse, que celle-ci soit désirée, ou soit une surprise. Les émotions, les doutes, les peurs vécus, ressentis à ce moment là laissent une empreinte in utero et pourront être à l'origine de schémas qui apparaitront plus tard dans la vie du futur bébé.
Nous essayons alors de comprendre ce qui à pu se jouer à ce moment là, quand cela a été intégré, pour pouvoir libérer le stress ressenti.

Les Réflexes Archaïques
Les réflexes archaïques forment un programme inné, nécessaire à la maturation du système nerveux central et au bon développement moteur.
Chaque réflexe apparait selon un ordre précis pour renforcer le précédent et s'inhiber au profit du suivant.
Ils posent les automatismes de base pour les futures aptitudes. Identifier les réflexes résiduels permet de déterminer la ou les sources de dysfonctionnements.
Les intégrer, à tous âges, garantit un bon équilibre tant au niveau du fonctionnement, que des capacités d'apprentissage et du comportement.
Se nourrir
Réflexe de succion, réflexe d’agrippement, réflexe de déglutition, réflexe de Hooker, réflexe d'orientation de la langue, réflexe de fouissement, réflexe de Babkin
S'attacher
Réflexe de Moro, réflexe d’attachement
Manipuler des objets
Réflexe des pieds, Réflexe de traction des mains

Naître
Réflexe spinal de Galant, réflexe tonique asymétrique du cou, réflexe de Babinski, réflexe d'attachement, réflexe tonique labyrinthique, réflexe spinal de Pérez, réflexe de Moro
S'adapter pour atteindre la position debout
Réflexe tonique labyrinthique avant et arrière, réflexe de Vestibulo-Oculo-Moteur, réflexe tonique symétrique du cou avant et arrière, réflexe de Landau
Coordonner les parties de son corps, marcher
Réflexe du ramper, réflexe de redressement, réflexe de traction des poignets, réflexe de la marche automatique.

Santé par le Toucher
Touch For Health
Le Touch For Health est une méthode de kinésiologie développée par le Dr John Thie dans les années 1970. Elle se base sur le concept que notre corps possède une sagesse innée et qu’en utilisant des techniques de toucher spécifiques, nous pouvons rétablir l’équilibre énergétique et favoriser la santé.
Voici quelques points clés concernant le Touch For Health :
Muscles et Méridiens :
Le Touch For Health se concentre sur l’équilibrage des muscles et des méridiens d’acupuncture. Les muscles sont testés pour détecter des déséquilibres énergétiques, et des techniques de toucher sont utilisées pour rétablir l’équilibre.
Tests Musculaires :
Les tests musculaires sont utilisés pour évaluer la force et la réactivité des muscles. Ils permettent d’identifier les blocages énergétiques et les déséquilibres.
Correction Énergétique :
Une fois les déséquilibres identifiés, des techniques spécifiques sont appliquées pour rétablir l’équilibre énergétique. Cela peut inclure des massages, des points de pression, des mouvements spécifiques, etc.
Objectifs de Santé :
Le Touch For Health peut être utilisé pour améliorer la santé physique, émotionnelle et mentale. Il peut aider à soulager le stress, à réduire la douleur, à améliorer la posture, etc.
TRIGGER point, ou point gâchette !
Les trigger points sont des nœuds ou des bandes dures qui se forment au sein des fibres musculaires et qui peuvent être clairement identifiés lorsqu’on les recherche
- les trigger points actifs :
Vraiment douloureux à la palpation, les trigger points actifs sont associés à une douleur existante et à d’autres dysfonctionnements. Les douleurs résultantes et leurs prolongations dans le temps dépendent uniquement de l’irritabilité du ou des trigger points impliqués et non de leur grosseur ou de la dimension des muscles affectés. Un trigger point actif peut devenir passif (latent) grâce au repos ou à une thérapie adéquate. Mais il n’en est pas moins indésirable.
Les trigger points actifs se développent lorsque les capacités des muscles sont dépassées ce qui peut être le cas lorsqu’on sollicite brutalement ses muscles sans les avoir échauffés, lorsqu’ils sont fatigués (position assise, pratique sportive trop longue ou intensive, jardinage, déménagement…) ou lorsqu’ils sont blessés.
- les trigger points passifs ou latents :
Moins douloureux à la palpation que les actifs, les trigger points passifs sont associés à des restrictions de mouvements mineurs et n’occasionnent pas de douleurs conscientes mais, simplement, une faiblesse et une fatigue dans la région des muscles concernés. C’est une des raisons pour lesquelles ils passent inaperçus au quotidien.
Les trigger points passifs peuvent facilement passer à un état actif à la suite d’un étirement excessif ou trop prolongé ou d’un traumatisme.
- les trigger points primaires :
Ils résultent d’une blessure physique ou d’une irritation locale causée par un déplacement vertébral ou articulaire mineur. Un trigger point primaire, en entraînant des douleurs, augmente le stress dans un autre muscle et produit un ou plusieurs trigger points secondaires dans le même muscle ou dans d’autres muscles appartenant à la même chaîne myofasciale.
Constatation de l’examen clinique
Quand on étire le muscle, il apparaît aussi une activité
électromyographique (spasme protecteur) pour la longueur approximative du muscle qui déclenche la douleur. Ceci augmente encore la tension des fibres musculaires et augmente de manière significative la douleur si l’on poursuit l’étirement. Le spasme bloque tout allongement supplémentaire du muscle, à moins que des moyens thérapeutiques ne soient mis en œuvre pour inhiber cette réponse.
- Il y a une limitation de l’amplitude d’étirement du muscle.
- La douleur est augmentée quand le muscle affecté se contracte fortement contre une résistance fixe.
- La force contractile maximale d’un muscle affecté est amoindrie
- Des paresthésies et une hyperesthésie profonde sont fréquemment projetées vers la zone de douleur référée par les points myofasciaux actifs.
- À la palpation, le muscle paraît tendu, dans le voisinage immédiat d’un point détente.
- Au sein de la bande palpable, le point détente apparaît sous forme d’un point précis de sensibilité extrême.
- La pression du doigt sur un point trigger actif provoque habituellement le “signe de sursaut“.
- La palpation transversale du point trigger provoque souvent une réaction de secousse musculaire localisée.
- Une pression modérée, maintenue sur un point détente suffisamment sensible produit ou intensifie la douleur dans la zone de référence de ce points trigger.
Les différentes techniques pour désactiver les Trigger Points :
“Sécurité et efficacité doivent être vos prérogatives“
- Par pression manuelle directe, puissante et continue, en profondeur dans les tissus (cette pression ne doit pas excéder la minute, inutile d’en faire plus).
- Effectuez de profonds mouvements de va-et-vient (en faisant bouger le tissu sous cutané)
- Effectuez des mouvements profonds en rotation dans un sens et dans l’autre
- À partir du trigger points, éloignez les tissus dans les quatre directions
Les facteurs d’activation des Trigger points :
TENSIONS POSTURALES : Bureau, ordi, souris…
IMMOBILISATION FORCÉE : Fracture, luxation, entorse, sport, chute
FAUX MOUVEMENTS : Port de charge lourde, mauvaise sortie du véhicule
MANQUE ou EXCES D’EXERCICES PHYSIQUES
FACTEURS PSYCHIQUES : (élévation du tonus musculaire)
Stress, contrariétés, troubles du sommeil
CARENCE EN NUTRIMENT : Vit B, gestion de la transmission nerveuse, magnésium
TROUBLES HORMONAUX : Hypertyroïdie, hypoglycémie (liée à l’adrénaline circulante)
Les répercussions sur le système locomoteur
PERTURBATION DE LA FONCTION MUSCULAIRE ET ARTICULAIRE
(libération articulaire)
INSTABILITE ou DYSFONCTION ARTICULAIRE : Si on ne libère pas une entorse, les muscles stabilisateurs de la cheville seront moins actifs, ils pourront se refaire surprendre apportant de nouvelles entorses.
LA PERTE DE FORCE : Un point de tension va quelque part entrainer une hypotonie du muscle qui restera en contraction permanente, avec : perte de la flexibilité, et perte de sa capacité d’allongement et de contraction.
RESTRICTION DE MOUVEMENT
DOULEURS ARTICULAIRES ET MYOFASCIALES : Certaines douleurs d’arthroses réagissent bien à la libération des points.
Les contre-indications
ARTÉRIELLE : Ne jamais masser une artère, un pouls (ne pas ressentir sous son doigt la pulsation d’une artère)
LYMPHATIQUES : Éviter les ganglions lymphatiques (Ils sont regroupés au niveau de l’abdomen, du thorax, du cou, des aisselles et de l’aine. C’est dans ces trois dernières zones qu’ils peuvent devenir palpables lorsqu’ils gonflent, à l’occasion d’une infection qu’ils aident à combattre).
VASCULAIRES : Hématome récent, thrombose veineuse profonde (phlébite), varices.
FIÈVRE, INFECTION AIGÜE
ALTÉRATION CUTANÉE
ANTI-COAGULANT (hématome)
TUMORALE
FRACTURE
ÉPILEPSIE (la sensibilité du point peut être source de déclenchement d’une crise)